• Wilton Norman Chamberlain (21 août 1936 à Philadelphie - 12 octobre 1999) fut l'un des plus grands joueurs de basket-ball de l'histoire. Sa rivalité avec Bill Russell fut l'une des plus grandes de la NBA.

    À sa mort, son coéquipier Jerry West affirma qu'il était « plus grand que son sport ».

    Surnommé « Wilt the Stilt » (l'échassier) puis « The Big Dipper » il a été l'arme fatale du basket-ball. En effet, il a détenu près de 100 records NBA. Les plus fameux sont le record de points dans un match (NBA) avec 100 points le 2 mars 1962 contre les Knicks de New York, ou sa moyenne de points sur la saison 1961-1962 avec 50,4 points par match. Il détient d'ailleurs les 4 meilleures moyennes de l'histoire avec 44,8, 38,9 et 38,4, le suivant étant Elgin Baylor avec 38,3 points de moyenne réalisée la même année que le record de Chamberlain.

    On pourrait également citer : 60 points à 32 reprises, plus de 50 points à 118 reprises, il marque 40 points à 271 reprises, il est détenteur du record de rebonds sur un match avec 55 prises, le seul joueur à avoir été meilleur marqueur, meilleur rebondeur et meilleur passeur au moins une fois dans sa carrière … À sa retraite, il est le meilleur marqueur de l'histoire avec 31 419 points en 1 045 matchs : ce record a depuis été battu par Kareem Abdul-Jabbar, Karl Malone et Michael Jordan. Seul celui-ci le bat pour la moyenne de points par match en carrière : 30,06 contre 30,12 pour Jordan.

    Il était issu d'une famille de 9 enfants ; il n'était pas destiné à devenir un homme ayant une taille hors normes, étant donné que de ses deux parents, seule sa mère était connue pour être une femme de grande taille, elle mesurait 1,77 m ;mais la taille de sa mère n'était pas un motif suffisant pour expliquer sur le plan héréditaire sa très haute stature. Il mesure déjà à 15 ans 2,08 m quand il entre au célèbre lycée, « all black » d'Overbrook Highschool à Philadelphie où ira plus tard Will Smith, le chanteur-acteur, et où ses records sont toujours dans les tablettes et ses performances athlétiques laissaient déjà pantois : 36,9 points de moyenne, 48,8 s au 400 m, et un saut de 2,06 m en hauteur ; il est le premier géant de l'histoire du basket à faire preuve d'agilité. Ed Gotlieb, le patron des Philadelphia Warriors, est le premier à comprendre que Chamberlain révolutionnera le basket-ball, et afin d'avoir Chamberlain dans son équipe après ses études universitaires, il réussit à faire voter en 1955 par la NBA une règle qui consiste à ce qu'un club soit d'abord favorisé sur un joueur ayant joué dans son état (cette règle disparut des années plus tard) ; chassé par tous les scouts d'Amérique, après rapide réflexion, il intègre la fameuse University of Kansas, où l'entraîneur de l'équipe de basket-ball est Dick Harp, le successeur de Phog Allen.

    À l'université, il apprend le basket-ball et découvre le racisme, étant donné que dans cette ville il y a des endroits qui sont encore interdits à la communauté afro-américaine comme par exemple les cafés, et les restaurants. La situation s'améliore progressivement pour Chamberlain car il est la superstar de l'équipe de basket-ball de l'University of Kansas.

    Chamberlain et ses 2,18 m sont très difficiles à arrêter pour les défenses adverses. Face à lui toutes formes d'oppositions sont inutiles et réduites à néant, il domine les défenses adverses ; sa domination sur le championnat universitaire est telle que cela engendre la haine du Ku Klux Klan. Le Final Four du tournoi de basket-ball universitaire américain de 1957 se déroule au Texas, un État du sud des États-Unis où règne alors la ségrégation raciale. Afin de préserver Wilt Chamberlain de toutes mauvaises rencontres, l'équipe de basket-ball de l'University of Kansas loge dans un motel éloigné du centre ville de Dallas ; malgré cela, la nuit de la veille de la finale contre les North Carolina Tar Heels, des membres du Ku Klux Klan viennent avec une croix enflammée devant la fenêtre de sa chambre, et par la suite, ils profèrent des injures à caractère racial.

    Le lendemain, il échoue en finale devant les North Carolina Tar Heels mais il obtient la récompense du Most Oustanding Player (meilleur joueur) de la finale. En 1957, il quitte l'université en fin de 3e année car le basket universitaire et son système de jeu le lasse, mais ne pouvant intégrer la NBA car il n'a pas l'âge d'être drafté, il devient professionnel au sein des Harlem Globetrotters, la célèbre troupe new-yorkaise menée par Abe Saperstein. Il joue meneur de jeu et pour un joueur de sa taille c'était un poste qu'il n'appréciait pas, mais malgré cela Chamberlain dira plus tard que jouer au basket-ball avec les Harlem Globetrotters lui a fait beaucoup de bien sur le plan psychique, comme une bouffée d'oxygène.

    Enfin, il intègre en fanfare, la NBA en 1959. Chamberlain débarque chez les pros avec un poids de 110 kg mais paraît trop mince pour son poids et sa taille (2,18 m) ; certes il avait des épaules larges, mais pour sa taille ses jambes étaient démesurément longues et maigres, elles évoquaient des échasses d'où son surnom Wilt the stilt, physiquement il n'avait pas le physique colossal de Shaquille O'Neal, il évoquait plus Ralph Sampson ou Manute Bol c'est-à-dire plus la fragilité que la robustesse, et il devait prouver aux sceptiques (aux spectateurs, à Bill Russell et aux autres pivots dominants) qu'il pouvait dominer la ligue avec un physique gracile. Fin octobre 1959, il débute son premier match au Madison Square Garden, face aux Knicks de New York, depuis sa sortie du lycée il rêvait de ce moment; il marque 43 points, et son équipe s'impose sur le score de 118-109. Pendant ce match, c'est à coup de dunks spectaculaires que les spectateurs sceptiques du Madison Square Garden sortent de leurs léthargies et s'aperçoivent que Wilt Chamberlain a certes le physique gracile de Ralph Sampson ou de Manute Bol, mais il possède la robustesse et la force de Shaquille O'Neal.

    C'est en souvenir de ce match, et de la démonstration de force que Wilt Chamberlain a fait preuve lors de son premier match en NBA et au Madison Square Garden, que les spectateurs du Madison Square Garden, disent à chaque nouveau pivot dominant qui rentre en NBA de ne pas devenir un nouveau Ralph Sampson ou un nouveau Manute Bol, mais de devenir un nouveau Wilt Chamberlain; la raison de ce manque de respect à l'égard de Ralph Sampson et de Manute Bol est dû au fait que Ralph Sampson avait une taille hors normes (2,24 m), les mêmes dispositions athlétiques et le même physique gracile que Wilt Chamberlain, mais son physique gracile (105 kg) a été la cause de son déclin; quant à Manute Bol, à travers sa taille hors normes (2,31 m) il avait un ingrédient nécessaire pour dominer la ligue mais son physique gracile (105 kg) à la différence de Chamberlain a été la raison pour laquelle il n'est jamais devenu le pivot dominant qu'il était destiné à devenir.

    Lors de son quatrième match, il rencontre les Boston Celtics de Bill Russell, il domine son rival en marquant 30 points, mais Boston remporte le match.

    Cette année là, il domine la ligue avec 37,6 points de moyenne, il pulvérise le record de Bob Pettit qui détenait avec 29,2pts le record de la moyenne de points marqués par un rookie (un débutant). Et avec 27 rebonds de moyenne, il prend plus de rebonds que Bill Russell (24 rebonds de moyenne). Il est avec Wes Unseld, le seul joueur à avoir été élu rookie (meilleur débutant) de l'année et NBA Most Valuable Player (MVP) dans sa première année. Cette année-là, il est élu dans le premier cinq NBA et reçoit le NBA All-Star Game Most Valuable Player Award récompensant le meilleur joueur du NBA All-Star Game. Il échoue contre les Boston Celtics de Bill Russell en finale de conférence. Ses duels contre son grand rival Bill Russell valaient leurs pesants d'audimat et de sensations.

    La saison suivante, le 24 novembre 1960, il prend 55 rebonds face aux Boston Celtics de Bill Russell; durant cette saison , mais son équipe est éliminée en demi-finale de conférence en 3 matches par les Syracuse Nationals.

    Lors de la saison 61-62, le 8 décembre 1961, il marque 78 points contre les Los Angeles Lakers et après ses 78 points, son coach Frank Mc Guire avait prédit qu'un jour il marquera 100 points en un match. le 13 janvier 1962, il marque 73 points contre Chicago, mais c'est au mois de février qu'il commence sa série de cartons en marquant successivement en quatre rencontres: 65, 67, 65, et 67 points; et son point d'orgue sera son record de 100 points qu'il réalise contre les Knicks de New York le 2 mars 1962 à Hershey (en Pennsylvannie) devant 4 124 spectateurs. À la fin du premier quart-temps il a marqué 23 points, et le score est de 42-26 en faveur de son équipe; au deuxième quart-temps il a marqué 41 points, et le score est de 79-68 en faveur de son équipe; au troisième quart-temps il a marqué 69 points et le score est de 125-106 en faveur de son équipe; au quatrième quart-temps il marque 31 points pour atteindre la barre des 100 points. Le panier des 100 points est un dunk. Pendant les 2 premiers quart-temps l'équipe joue normalement, ce n'est que vers le troisième quart-temps quand Chamberlain atteint les 69 points que l'équipe commence à jouer pour lui, mais même malgré cela, les défenseurs new-yorkais Darrall Imhoff, Willie Naulls et Cleveland Butler ne souhaitent pas le voir marquer 100 points et ne lui laissent pas l'accès au panier aussi facilement, ils préfèrent faire des fautes sur lui afin qu'il aille tirer sur la ligne des lancers-francs, et le lancer-franc étant sa seule faiblesse. Il aurait pu marquer plus de 100 points pendant ce match, étant donné que le match en question a été arrêté 42 secondes avant le temps réglementaire.

    Après ses 100 points, Wilt est présenté comme un joueur qui court plus vite et qui saute plus haut que n'importe quel joueur de son époque; cette année-là, on dit qu'il était capable de sauter de la ligne des lancers-francs pour effectuer un dunk (Free throw dunk), ou de sauter pieds joints sur le toit d'une Bentley (la sienne). Cette année-là sur 80 rencontres, il joue 3882 minutes (sur les 3890 minutes de temps de jeu d'une saison), il domine la ligue en moyenne de points marqués et atteint la moyenne pharaonique de 50,4 points par match (soit un total record de 4029 points) et prend 25,4 rebonds par match.

    La saison 1962-1963, la franchise déménage de Philadelphie à San Francisco. Toutefois le propriétaire de la franchise reste Ed Gotlieb. Le 3 novembre 1962, il marque 72 points contre les Los Angeles Lakers, le 10 avril 1963 il marque 70 points contre Syracuse, il est le leader de la ligue avec 44,8 points de moyenne, prend 24,3 rebonds de moyenne mais son équipe ne se qualifie pas pour les playoffs.

    Durant la saison 1963-1964, il domine la ligue avec 36,9 points par match, et prend 22,3 rebonds par match, son équipe se qualifie pour les playoffs, et perd en finale de conférence par 1 victoire et 4 défaites en finale des playoffs face aux Boston Celtics de Bill Russell.

    Durant la saison 1964-1965, il est retransféré aux Philadelphia 76 ers, il domine la ligue avec 34,7 points par match et prend 22,9 rebonds par match, ils battent Cincinatti en demi-finale de conférence (Est) par 3 victoires à 1, et rencontre à nouveau les Boston Celtics et son rival Bill Russell en finale de conférence (Est), et perd (4/3) pour la cinquième fois face à son rival.

    La saison suivante, pour la septième année consécutive, il domine la ligue pour la moyenne de points marqués avec 33,5 points de moyenne, il prend 24,6 rebonds par match, et perd à nouveau en finale de conférence par 1 victoire et 4 défaites face à son rival, le problème est que malgré son talent Chamberlain est trop seul et en plus c'est un joueur qui manque d'altruisme à l'égard de ses coéquipiers. Les nombreuses défaites de ce géant (Chamberlain) nous rappelle que le basket est un sport d'équipe, et qu'un joueur quel que soit son talent ne fait pas une équipe. Même Michael Jordan des années plus tard sera dans une situation similaire à celle de Chamberlain avant de gagner son premier titre NBA.

    Lors de la saison 1966-1967, son coach Dolph Schayes est remplacé par Alex Hannum et Bill Sharman, à la demande de ses entraîneurs, son jeu est devenu moins offensif. Chamberlain est moins dominant, il est le troisième meilleur marqueur avec 24,1 points de moyenne, mais avec 24,2 rebonds de moyenne il est le leader en nombre de rebonds pris par match, avec 68 victoires et 13 défaites son équipe avec Hal Greer,et les renforts de Billy Cunningham, Chet Walker, est une des meilleures équipes du siècle du 20e siècle, il gagne son 3e titre de MVP, rencontre les Boston Celtics en finale de conférence (est) et réussit enfin à battre les Boston Celtics de son rival Bill Russell; il gagne par 4 victoires à 2 face aux San Francisco Warriors son ancienne franchise, et remporte son premier titre NBA.

    Il devient ainsi meilleur passeur de son équipe en 1968.

    Après un nouvel échange, il rejoint les Los Angeles Lakers avec lesquels il gagne un nouveau titre en 1972 et qui clôt sa phénoménale carrière. Dans cette équipe évoluait une autre légende du basket-ball, Jerry West.

    Si Wilt Chamberlain a dominé comme personne la ligue à son époque, cumulant comme tous les pivots modernes, les ingrédients rares à l'époque : il mesurait 2,16 m, pesait 125 kg, et pour un joueur de sa taille il était athlétique c'est-à-dire qu'il était souple, délié, et courait très vite, et il était aussi adroit aux tirs sauf aux lancers francs, c'était sa seule et unique faiblesse.

    Son manque d'altruisme ne lui a pas permis toutefois de remporter autant de titres que son grand rival Bill Russell.

    En 1973 il devient entraîneur en ABA avec les San Diego Conquistadors pour un bilan de 37 victoires contre 47 défaites en saison régulière, avant d'être éliminé en demi-finale de conférence ouest par les Utah Stars.

    Joueur débonnaire à la légendaire bonne humeur et fair-play (il n'a jamais été éliminé pour 6 fautes, et ceci en 1 045 matchs), il était aussi réputé comme bon vivant, souvent en retard aux entraînements. Wilt Chamberlain n'était pas qu'un basketteur grand et athlétique, il était aussi par dessus tout un bel homme dont la beauté physique avait une certaine attraction sur les femmes. Il a déclaré avoir séduit plus de 2 000 femmes. Célibataire, sans enfants (officiels), il décède seul dans son immense propriété de Bel Air d'un arrêt cardiaque le 12 octobre 1999 à l'âge de 63 ans.

    Il est rentré au Hall of Fame dès 1978 et est élu parmi les cinquante plus grands joueurs de l'histoire en 1996.

    En dehors du basket, il a également tourné dans Conan le Destructeur (Conan the Destroyer) aux côtés d'Arnold Schwarzenegger.

    Clubs successifs

    • 1955-1955 : Université du Kansas (NCAA)
    • 1958-1959 : Harlem Globetrotters
    • 1959-1964 : Philadelphia Warriors
    • 1965-1968 : Philadelphia 76ers
    • 1968-1973 : Los Angeles Lakers

    Palmarès

    • Champion NBA en 1967 avec les Philadelphia 76ers et en 1972 avec Los Angeles Lakers
    • MVP des Finals (1972)
    • MVP (1960, 1966, 1967, 1968)
    • All-NBA First Team (1960, 1961, 1962, 1964, 1966, 1967, 1968)
    • All-Defensive First Team (1972, 1973)
    • treize fois All-Star (1960 à 1969, 1971, 1972, 1973)
    • MVP du All-Star Game (1960)
    • Rookie of the Year (1960)
    • Sélectionné parmi les cinquante plus grands joueurs de l'histoire (1996)
    • Élu au Hall of Fame (1978)


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  • Scottie Pippen, né le 25 septembre 1965 à Hamburg en Arkansas, est un ancien joueur de basket-ball américain, évoluant au poste d'ailier. Il fut champion NBA à six reprises (1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998) avec les Chicago Bulls.

    Formé à l'université de Central Arkansas, université de seconde zone, il ne joua pas à sa première saison car il était le porteur d'eau de l'équipe de football américain de l'école. Il devint ensuite celui de l'équipe de basket-ball. Un jour, lorsqu'il manquait trop de joueurs à la pratique, le coach lui demanda de pratiquer avec le reste de l'équipe. Il impressionna tant l'entraineur qu'il intègrera l'équipe l'année suivante. Il est drafté en cinquième position, en 1987 par les Seattle Supersonics et aussitôt transféré aux Chicago Bulls (contre Olden Polynice), où il fera l'essentiel de sa carrière. Il est désigné meilleur joueur du All-Star Game 1994 avec 29 points, 11 rebonds et 4 interceptions. Aux côtés de Michael Jordan, il remporte six fois le championnat NBA en 1991, 1992, 1993, 1996, 1997 et 1998. Il a fait partie de l'équipe des Bulls ayant réalisé le meilleur bilan de l'histoire de la NBA en 1995-1996 avec 72 victoires-10 défaites et qui fut la première année du second Three Peat. À l'issue de la saison 1997-1998, la mythique équipe des Bulls se disloque avec les départs de Jordan et de l'entraîneur Phil Jackson. Pippen est alors transféré le 22 janvier 1999 lors de la saison tronquée par le lockout aux Houston Rockets, formant alors avec Hakeem Olajuwon et Charles Barkley un des plus forts trios de l'histoire de la ligue. Mais il ne parvient pas à assumer le leadership de l'équipe. Des problèmes relationnels avec Barkley le poussent à quitter la franchise pour les Portland Trail Blazers le 2 novembre 2000. Ils atteignent les Finales de Conférence lors de cette première saison, s'inclinant face aux Lakers, bien que Portland ait mené de 15 points lors du quatrième quart-temps du dernier match. Pippen demeurera quatre saisons au total à Portland, sans jamais retrouver les performances de cette première saison. Au début de la saison 2003-2004, il revient aux Chicago Bulls pour une dernière saison qui sera écourtée par de multiples blessures, ne disputant que 23 rencontres.Il a également remporté deux fois le titre olympique en 1992 et 1996. L'élément le plus marquant du jeu de Pippen était sa polyvalence. D'où l'utilisation de l'expression "point forward" quand on parlait de lui en référence au fait qu'il était un ailier et qu'il menait le jeu des Chicago Bulls la plupart du temps. Excellent attaquant, avec notamment un jeu de passe et une finition de premier niveau, seul bémol un jump shot assez inconstant mais qui a progressé au fil des années. C'était aussi un défenseur exceptionnel, élu dans la All-NBA Defensive Team de 1991 à 2000, dont 7 fois dans la All-NBA First Defensive Team. Sa réputation défensive naquit notamment lors des finales 1991 contre les Los Angeles Lakers où il réussit à contrôler le grand Magic Johnson dans un duel mémorable.

    Sa polyvalence et son altruisme en faisaient le complément idéal de Michael Jordan, de l'ombre duquel Pippen n'est jamais vraiment sorti, aux dires de ses détracteurs. Cependant, Pippen a été le leader de facto des Bulls durant la première retraite de Jordan (entre 1993 et 1995) emmenant les Bulls en demi finale de conférence en 1994.

    Le 9 décembre 2005, les Bulls retirent son numéro 33.

    À l'issue de sa carrière, il devient consultant sur ESPN, puis ABC. Il est actuellement entraîneur assistant aux Los Angeles Lakers. En 2007, il souhaite revenir en NBA. Il revient temporairement en activité en participant au Shooting Stars Competition au All-Star Game 2007. Cependant, à la fin de la saison 2006-2007, il n'avait signé avec aucune équipe. Le 11 décembre 2007, il signe un contrat avec le club finlandais de Torpan Pojat Helsinki, où il jouera deux matchs. Le 11 janvier 2008, il dispute une rencontre avec le club suédois des Sundsvall Dragons, inscrivant 21 points.

    Palmarès

    • Champion NBA 1991, 1992, 1993, 1996, 1997 et 1998
    • Champion Olympique 1992 et 1996
    • Meilleur joueur du tournoi olympique 1996
    • 7 fois All-Star (90,92,93,94,95,96,97)
    • MVP du All-Star Game en 1994
    • 7 sélections dans la All-NBA Team.
    • All-NBA First Team : 1994, 1995, 1996.
    • All-NBA Second Team : 1992, 1997.
    • All-NBA Third Team : 1993, 1998.
    • 10 sélections dans la NBA All-Defensive Team.
    • All-Defensive first Team : 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999.
    • All-Defensive Second Team :1991, 2000.
    • Meilleur intercepteur de la NBA en 1994 (2,94 interceptions / match)

    Records

    • Records en carrière : 47 points, 18 rebonds, 15 passes décisives, 9 interceptions et 5 contres.
    • Recordman du nombre d'interceptions en carrière en playoffs : 395
    • L'un des trois seuls joueurs de l'histoire de la NBA à avoir cumulé 200 interceptions et 100 contres sur une saison (1989-1990) avec Michael Jordan et Hakeem Olajuwon


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